Alan McLeod

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Alan McLeod « Un garçon intrépide »

SOMMAIRE

Alors qu’il était enfant en campagne manitobaine, Alan McLeod exécuta son premier acte de bravoure et montra sa généreuse personnalité quand il libéra un chien de son piège. Quelques années plus tard, au cours la Première Guerre mondiale, il fit preuve de la même abnégation lorsqu’il tira son observateur, A.W. Hammond, de la carcasse en feu de leur avion Armstrong Whitworth F.K.8.

De l’altruisme provient le courage face au danger. D’ailleurs, le jour où il sauva la vie de Hammond (ce qui lui valut la Croix de Victoria), le jeune McLeod pilotait son avion en flammes à partir d’une aile. Cependant, il continua à attaquer l’ennemi même alors que son avion piquait vers le sol.

PAGE UN

Le bombardier Armstrong Whitworth F.K.8 traverse le ciel

Brouillard et nuages bas dans le ciel de France. Un bombardier Armstrong Whitworth F.K.8 traverse le ciel au-dessus de la bataille. En dessous, dans les trouées de la couverture nuageuse, des vagues de fantassins allemands lancent l’assaut contre les positions alliées.

LÉGENDE : FRANCE. LE 27 MARS 1918.

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PAGE DEUX

Le Sous-lieutenant Alan McLeod et le lieutenant Arthur Hammond à bord de leur bombardier Armstrong Whitworth F.K.8

Dans le bombardier, le Sous-lieutenant Alan McLeod, 18 ans, pilote l’avion. Il semble beaucoup trop jeune pour occuper ce poste. Le Lieutenant Arthur Hammond, son observateur et vétéran aviateur, pointe vers le sol en avant d’eux : une batterie d’artillerie allemande.

MCLEOD: HAMMOND! À DEUX HEURES.

HAMMOND : C’EST CE DONT NOUS AVONS BESOIN. ALLONS-Y.

LÉGENDE : LE SOUS-LIEUTENANT ALAN MCLEOD ET LE LIEUTENANT ARTHUR HAMMOND SONT À LA RECHERCHE DE CIBLES À BOMBARDER.

Pendant que McLeod et Hammond préparent le bombardier pour une sortie, un Fokker triplan émerge des nuages à environ 200 mètres, légèrement au-dessous de l’Armstrong.

HAMMOND : NOUS AVONS DE LA COMPAGNIE.

McLeod pousse son manche à balai pour placer son bombardier en position

McLeod, arborant un sourire juvénile, pousse son manche à balai pour placer son bombardier en position.

MCLEOD : ALLONS LUI SOUHAITER LA BIENVENUE!

McLeod a positionné le bombardier et Hammond fait feu sur le Fokker, le criblant de trous pendant qu’il se retourne sur le dos.

SFX: ACK – ACK – ACK!

McLeod et Hammond se félicitent mutuellement pendant que le Fokker triplan plonge vers le sol.

Gros plan sur Hammond, qui regarde vers le haut l’air préoccupé.

Le ciel s’étant soudainement un peu dégagé, sept Fokker triplans plongent sur le bombardier de McLeod.

HAMMOND : OH! OH!

HAMMOND : MCLEOD…

SFX: ACK – ACK! ACK – ACK!

Les sept Fokker allemands se jettent sur le bombardier, plongeant, faisant feu et redressant. Hammond et McLeod – qui sourit comme s’il était à une fête foraine – retournent le tir des Fokker avec les deux mitrailleuses.

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Le Lieutenant Hans Kirschstein, dirigeant de l’escadrille allemande, fait une chandelle vers le ventre du bombardier pendant qu’une paire de Fokker se croisent à plus haute altitude.

Kirschtein vise et fait feu.

SFX: ACK – ACK – ACK!

Le bombardier de McLeod est en plein centre du collimateur de Kirschtein pendant que les projectiles déchiquettent le fuselage du bombardier.

Trois des balles de Kirschtein frappent McLeod au côté. Il hurle de douleur et porte la main à son côté.

MCLEOD : AAH!

McLeod est blessé

Au milieu de la bande de Fokker, McLeod reprend le contrôle pendant que le bombardier prend feu.

MCLEOD : ALLEZ MA BELLE. CE N’EST PAS LE MOMENT DE TOMBER EN MORCEAUX.

SFX : WHOOMPH!

Le bombardier perd du carburant de son réservoir criblé de balles pendant que Hammond s’affaisse dans son siège, touché par six projectiles.

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PAGE SIX

McLeod serre les dents pendant qu'il manœuvre le bombardier

McLeod serre les dents pendant qu’il manœuvre le bombardier.

MCLEOD : ALLEZ HAM! TU NE VAS TOUT DE MÊME PAS ME LAISSER NETTOYER CE GÂCHIS TOUT SEUL.

Hammond réussit tant bien que mal à se relever, avec son seul bras valide.

HAMMOND : ET RATER LA PARTIE DE PLAISIR? JAMAIS!

Hammond tire une rafale dans un Fokker qui s’approche, l’abattant facilement.

SFX: ACK – ACK! ACK – ACK!

Le Fokker atteint par Hammond est mis hors combat.Haut de la page

PAGE SEPT

McLeod effectue un dérapage latéral pour garder les flammes du côté droit de l’avion, tout en aidant Hammond à tirer sur un Fokker qui s’approche. Pendant que le bombardier brûle, pris en chasse et encerclé par les cinq autres Fokker triplans, McLeod sort du poste de pilotage de son cockpit et s’installe sur l’aile gauche inférieure pour éviter les flammes. Il effectue un dérapage latéral pour garder les flammes du côté droit de l’avion, tout en aidant Hammond à tirer sur un Fokker qui s’approche.

LÉGENDE
LE SOUS-LIEUTENANT MCLEOD TENTE DE GLISSER SUR L’AILE POUR GARDER LES FLAMMES ÉLOIGNÉES DE SON MITRAILLEUR.

SFX : ACK – ACK! ACK – ACK!

Le bombardier de McLeod, en flammes, amorce une trajectoire descendante graduelle, son équipage s’accrochant à l’appareil, pendant que les derniers Fokker s’éloignent de l’avion condamné.

MCLEOD : ALORS, TU T’AMUSES?

HAMMOND : ÇA N’ARRÊTE JAMAIS, MON VIEUX, ÇA N’ARRÊTE JAMAIS.

Hammond voit des flammes sur le fuselage sous lui et se tire vers le haut, hors de la portée des flammes.

LÉGENDE : LE LT HAMMOND SE HISSE HORS DE LA PORTÉE DES FLAMMES.

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McLeod positionne l’avion en flammes de manière à ce que Hammond puisse tirer une rafale vers l’avion ennemi.

LÉGENDE : MCLEOD POSITIONNE SON AVION POUR QUE HAMMOND PUISSE TIRER UNE RAFALE.

Pendant qu’un Fokker fait un piqué trop près du bombardier, Hammond tire une courte rafale sur lui. La force des projectiles de Hammond fracasse le Fokker qui se brise au siège du pilote. Les débris en feu tombent vers le sol.

SFX : KER – RACK!

McLeod continue à faire glisser le bombardier sur l’aile et est tout juste parvenu à redresser le vol plané, quelques moments avant qu’ils ne s’écrasent en plein no man’s land.

McLeod continue à faire glisser le bombardier sur l'aile

Gros plan sur McLeod pendant qu’il serre les dents, un pétillement dans les yeux.

L’image pâle d’un chien qui jappe apparaît devant McLeod.

MCLEOD : DOUCEMENT, MA BELLE.

Un incendie brûle autour du bombardier écrasé, avec ses huit bombes et son chargement de munitions. McLeod tire Hammond vers les lignes alliées.

MCLEOD : NOUS DEVONS SORTIR D’ICI!

Les bombes du bombardier de McLeod provoquent des explosions spectaculaires, du shrapnel grésillant frappe McLeod dans le dos pendant que des débris en feu se dispersent tout autour de lui et de Hammond. La force de l’explosion les propulse en avant pendant que les débris et le shrapnel s’abattent tout autour.

SFX : BOOM!

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IMAGE SUIVANTE
Des soldats du régiment South African Scottish les examinent

En pleine nuit. McLeod et Hammond sont couchés dans une tranchée, gravement brûlés, tous deux atteints de plusieurs balles. Ils semblent morts. Des soldats du Régiment écossais sud-africain les inspectent.

SOLDAT SUD-AFRICAIN : ILS SONT TOUS LES DEUX EN VIE!

McLeod et un soldat du Régiment écossais sud-africain, près de McLeod, rigolent un peu ensemble.

SOLDAT SUD-AFRICAIN N° 2 : VOUS ÊTES EN SÉCURITÉ. VOUS REVERREZ L’ANGLETERRE DANS QUELQUES JOURS.

MCLEOD : MERCI.

SOLDAT SUD-AFRICAIN N° 2 : BONNE FUSILLADE, MONSIEUR.

MCLEOD : OUI… MAIS J’AIMERAIS BIEN M’EN PRENDRE À NOUVEAU À CET ÉNERGUMÈNE QUI M’A ABATTU.

McLeod, sur le point d’être emporté sur une civière pour être transporté vers les lignes alliées, serre une poignée de terre dans son poing.

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IMAGE SUIVANTE
Stonewall, Manitoba

McLeod, pas tout à fait un adolescent encore, écrase une poignée de terre durcie dans sa main pendant qu’il fixe – avec ce même pétillement juvénile dans le regard – la chienne blessée. Un ami observe, inquiet.

LÉGENDE : STONEWALL (MANITOBA). HUIT ANS PLUS TÔT.

AMI : NE LE FAIS PAS, ALAN!

McLeod s’éloigne un peu de la chienne qui lui montre les dents, en pleine rue. McLeod apprécie le moment. Ses deux amis observent en arrière-plan, leurs visages révélant un mélange d’appréhension et d’excitation.

MCLEOD : DOUCEMENT, MA BELLE.

AMI N° 2 : ALLONS MCLEOD, NE FAIS PAS L’IMBÉCILE!

McLeod, maintenant plus proche de la chienne, adopte une démarche moins dominante et une attitude plus douce. La chienne est fatiguée mais méfiante.

MCLEOD : DOUCEMENT, MA BELLE. LAISSE-MOI TE SORTIR DE CE PIÈGE.

McLeod enlève le piège pendant que la chienne, étendue, le laisse faire.

La chienne s’éloigne en boitillant pendant qu’un agent de police tient le piège. McLeod, un sourire juvénile aux lèvres, regarde la chienne avec admiration, inconscient des regards admiratifs que les citadins jettent sur lui.

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Générique

Réalisé par Complex Games Inc.
Artiste, concepteur, étalonneur, effetsJonas Van Niekerk
ProducteurNoah Decter-Jackson
Concepteur, enregistreur et mélangeur de sonScott Enns
Superviseur de sonScott Enns
ScénaristeTimo Puolitaipale
ScénaristeTimo Puolitaipale

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VIVRE LEUR
HISTOIRE
Alan McLeod
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